PSYCHOLOGIE ANALYTIQUE JUNGIENNE / PSYCHANALYSE JUNGIENNE OU Thérapie jungienne
Voici un de mes dadas (passez moi l'expression), le Principe d'individuation... C'est en 1993 que j'ai découvert l'importance de son existence. Et pour être honnête, ma première rencontre avec l'Ombre. De fait, j'ai entrepris une démarche thérapeutique Jungienne en plus de celle suivi durant ma formation canadienne en Psychologie de la Communication Interpersonnelle...
Jung décrivait l'individuation comme "un mystère que personne ne comprendrait jamais". Il s'agissait d'une "quête solitaire" apparentée quelque peu "à un processus de morts" successives, et pour y parvenir il fallait accepter de "se confronter à l'impersonnel". |
« (...) "Seuls quelques personnes peuvent supporter une telle quête", croyait-il, attribuant ses pensées et ses images, vagues et curieuses, à "la distance qui le séparait de l'Europe, à cet environnement si totalement différent" dans lequel il s'était trouvé en Inde. Il croyait que les rêves qu'il avait faits là -bas étaient liés à la question fondamentale qu'il s'y était posée: en quoi et pourquoi le mal tel qu'il l'avait découvert en Inde était-il dépourvu de dimension morale, pourquoi était-il "perçu-avec le soutien de gens cultivés-comme une puissance divine" » (D.Bair, Jung, Flammarion, 2007, p.648)
Depuis lors, j'ai été fasciné et le suis toujours par son importance dans la vie de tout un chacun qui entreprend un chemin vers soi.
Que ce soit la Persona, l'Ombre, l'Ego, l'Animus ou l'Anima...ces archétypes nous sont d'une utilité toujours aussi surprenante !
Depuis lors, j'ai été fasciné et le suis toujours par son importance dans la vie de tout un chacun qui entreprend un chemin vers soi.
Que ce soit la Persona, l'Ombre, l'Ego, l'Animus ou l'Anima...ces archétypes nous sont d'une utilité toujours aussi surprenante !
A cela s'ajoute ce que l'on nomme "l'interprétation des rêves" autre clef de voûte de la psychologie analytique Jungienne. Qui trouve son terreau dans le florilège des symboles contenus dans l'inconscient collectif et individuel... L'inconscient a notamment comme rôle de compenser le conscient...et communique avec nous via le contenu onirique des rêves. Et, de fait, dans les mythes ! |
La psychologie analytique jungienne ne s'adresse pas seulement aux troubles psychosomatiques, aux dépressions... mais aussi à toute personne "en recherche", désireuse de se comprendre ; à toute personne qui souffre à l'intérieur d'elle-même d'un sentiment de vide, pour qui la vie a perdu sa saveur. Et ceci sans limitation d'âge.
L'approche jungienne se caractérise donc par une attention toute particulière portée à l'analyse des rêves.
Les raisons d'entreprendre une démarche de ce type sont multiples, mais le plus souvent, c'est la prise de conscience de vivre un enfermement dans des choses qui se répètent (schémas répétitifs), invariablement, selon les mêmes scénarios, sans que nous puissions les changer (par exemple échecs sentimentaux ou professionnels répétés). Ne pas comprendre pourquoi nous souffrons est parfois plus douloureux encore que de souffrir.
Dans l'analyse jungienne, le thérapeute ne reste pas silencieux, il s'implique, tout en restant à distance. La transformation liée à la rencontre est semblable à une transformation chimique où les deux corps en présence se combinent. Jung a employé à ce sujet une image alchimique.
Cette plongée dans le monde intérieur, angoissante mais ô combien porteuse d'espoir, Jung en a fait le premier l'expérience, sans guide ni repères. Il raconte dans son autobiographie ("Ma Vie" chez Gallimard) combien elle fut à la fois remuante et riche de sens.
L'approche jungienne se caractérise donc par une attention toute particulière portée à l'analyse des rêves.
Les raisons d'entreprendre une démarche de ce type sont multiples, mais le plus souvent, c'est la prise de conscience de vivre un enfermement dans des choses qui se répètent (schémas répétitifs), invariablement, selon les mêmes scénarios, sans que nous puissions les changer (par exemple échecs sentimentaux ou professionnels répétés). Ne pas comprendre pourquoi nous souffrons est parfois plus douloureux encore que de souffrir.
Dans l'analyse jungienne, le thérapeute ne reste pas silencieux, il s'implique, tout en restant à distance. La transformation liée à la rencontre est semblable à une transformation chimique où les deux corps en présence se combinent. Jung a employé à ce sujet une image alchimique.
Cette plongée dans le monde intérieur, angoissante mais ô combien porteuse d'espoir, Jung en a fait le premier l'expérience, sans guide ni repères. Il raconte dans son autobiographie ("Ma Vie" chez Gallimard) combien elle fut à la fois remuante et riche de sens.
Pour les plus intéressés, voici quelques explications de plus...
- Deux verbes peuvent caractériser une analyse jungienne: se confronter et dégager le sens. Se confronter à l'inconscient, c'est accepter que ses contenus nous dirigent à notre insu. C'est ensuite entrer en dialogue avec eux. Comme le dit un proverbe, s'il faut un jour rencontrer le diable, autant l'avoir en face de soi à sa table que dans le dos... car il risque moins de nous jouer de mauvais tours ! Ne pas comprendre pourquoi nous souffrons est parfois plus pénible que la souffrance elle-même. La démarche jungienne vise à dégager le sens de la souffrance.
- L'intégration de la persona, ou masque social, est la condition première de la voie d'individuation. Cette phase est critique car des décennies ont assuré la confiance du Moi dans la persona. Viennent ensuite les intégrations dans la conscience des autres instances psychiques. Jung en a décrit quelques unes, selon les contenus inconscients avec lesquels l'individu a à faire: l'ombre qui contient tout ce que la personne juge moralement répréhensible, l'anima (pour les hommes), ou l'animus (pour les femmes), qui représentent respectivement les valeurs féminines et masculines, les grands archétypes enfin.
- Pour Jung, nombre de conflits inconscients à l'origine de troubles névrotiques résultent de la difficulté à accepter cette dynamique qui vient décentrer le sujet conscient de sa position habituelle et le confronter à des parts de lui-même qu'il avait l'habitude d'ignorer. L'individuation doit enfin intégrer la vision de la mort et de la morale comme dichotomie fondamentale entre le Bien et le Mal. Pour Jung l'individuation exige de mettre fin au conflit moral du positif/négatif, qui sont des données morales et sociales, non psychiques, l'inconscient ne les distinguant pas. Jung n'exprime pas par là la renonciation à toute forme de morale, mais à ne pas juger ses actes ou ses pensées en termes moraux, mais à en reconnaître la dimension personnelle.
- Pour Jung, la névrose est avant tout une désunion avec soi-même. Mais elle porte en elle une tentative de guérison. En effet, la souffrance (une dépression par exemple) ne revêt pas seulement des aspects négatifs, mais constitue souvent, à y regarder de plus près, une invitation au changement, à l'élargissement de nos horizons, une sorte de passage obligé à une métamorphose de la personnalité (un peu comme la chenille passe par la chrysalide avant de devenir papillon). L'inconscient met ainsi en œuvre un processus de transformation capable de briser le cercle infernal de la répétition. Il existe donc au sein de l'inconscient humain des forces d'auto-guérison et de transformation. Jung a nommé ces forces "organisateurs inconscients" ou "archétypes". Pour bien marquer que ces structures sont caractéristiques de l'humain, il parle d'inconscient collectif.