les limites de la thérapie brève
Ce que la systémique ne résout pas et n'aurait jamais dû promettre
En général, il n'est pas de bon ton de dire ce qui ne va pas ! Or le but poursuivi par ce site est de permettre à tous de comprendre succinctement le but, voire le rôle, de la thérapie brève et du coaching...
Hélas, l'Homme n'a pas encore trouvé de formule magique pour résoudre les maux de "l'Humanité"... Donc, je mets sur cette page une information pour que les personnes puissent comprendre que la démarche thérapeutique n'est pas une poudre de perlimpinpin !!! Mais que tout comme un coaching, elle demande une participation de l'individu. |
Il est important de savoir qu'une (psycho)thérapie systémique (TSB,TOS...) n'est certainement pas une alternative à des soins médicaux qui peuvent s'imposer, tant dans l'urgence qu'à plus long terme, dans le cas de "psycho-pathologies" graves.
Une situation relationnelle complexe n'est pas à l'origine des troubles psychiatriques. Le plus souvent, elle en est plutôt la conséquence.
Voici un exemple parlant de lui-même : dans les années cinquante, certains théoriciens ont spéculé sur les effets toxiques de ce qu'ils appelaient la "double contrainte". Ils pensaient qu'un parent pouvait, par une communication déviante, précipiter son enfant dans un délire psychotique. Le seul véritable effet toxique observé, depuis, est celui que cette théorie sans fondement a eu sur les familles. Au désarroi que cause la maladie mentale d'un être cher, elle est venue ajouter la culpabilité. Aujourd'hui nous savons que la famille peut, tout au contraire, être positivement associée à un processus de réhabilitation. Qu'un tel travail avec leur entourage peut avoir un effet important sur le taux de rechute, chez les patients schizophrènes.
Nous savons aussi que la psychothérapie systémique ne guérit pas. Qu'elle ne doit pas se substituer à d'autres prises en charge. Mais qu'elle peut les compléter.
Une situation relationnelle complexe n'est pas à l'origine des troubles psychiatriques. Le plus souvent, elle en est plutôt la conséquence.
Voici un exemple parlant de lui-même : dans les années cinquante, certains théoriciens ont spéculé sur les effets toxiques de ce qu'ils appelaient la "double contrainte". Ils pensaient qu'un parent pouvait, par une communication déviante, précipiter son enfant dans un délire psychotique. Le seul véritable effet toxique observé, depuis, est celui que cette théorie sans fondement a eu sur les familles. Au désarroi que cause la maladie mentale d'un être cher, elle est venue ajouter la culpabilité. Aujourd'hui nous savons que la famille peut, tout au contraire, être positivement associée à un processus de réhabilitation. Qu'un tel travail avec leur entourage peut avoir un effet important sur le taux de rechute, chez les patients schizophrènes.
Nous savons aussi que la psychothérapie systémique ne guérit pas. Qu'elle ne doit pas se substituer à d'autres prises en charge. Mais qu'elle peut les compléter.
Reconnaître cette limite, c'est se donner une chance d'aider.